LES PROGRES DE LA GENETIQUE : UN DEFI POUR NOTRE TEMPS

Troisième Partie : L’ADN et la Vie

Jacqueline Bascou

Sommaire

L’ADN et la Vie
I. Le chemin de connaissance de l’ADN
II. L’ADN, une substance proche du monde minéral
III. L’ADN et l’hérédité
IV. L’ADN et les règnes de la nature
V. Les manipulations génétiques
Références

 

L’ADN et la Vie

Au moment où les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont mis en culture dans les champs et où la thérapie génique est testée dans les hôpitaux, il est grand temps de tourner ses regards vers cette substance qui est manipulée : l’acide désoxyribonucléique appelé par son sigle, ADN, et de s’y intéresser vraiment en tant que telle. A-t-on vraiment compris son rôle dans le monde vivant, pour le présent , le passé et l’avenir ? Le modèle génétique actuel qui considère l’ADN comme la substance des gènes, donc porteur de l’information du monde vivant, est-il saturé de réalités ? Cette question resurgit avec la génomique, cette nouvelle branche de la génétique qui se développe avec l’analyse de génomes entiers (ensemble de l’ADN d’un organisme) dont plusieurs sont terminées et d’autres en cours (celui de l’homme mobilise un effort international particulier avec des budgets publics et privés énormes). Comme le dit François Jacob dans une interview récente ( Le Magasine Littéraire, mars 1999) : « le génome ne sera pas politiquement correct. Il y aura beaucoup d’éléments qui nous apporteront des surprises ».

Dans les deux études précédentes, l’histoire du concept de gène et le modèle ADN ont été présentés dans le but de les situer dans leurs contextes. Il apparaît clairement sous ce regard que le modèle génétique a des limites dues aux cadres mis en place par la recherche elle-même au cours de son histoire. La conception du monde développée dans le cercle des chercheurs a également son importance pour la conduite des manipulations réalisées et les buts recherchés. Les résultats des manipulations génétiques sont largement présentés par les médias à un moment où tout est déjà en cours. Le citoyen est mis devant le fait accompli. Des campagnes payées par des entreprises privées tentent de nous convaincre que les manipulations génétiques vont permettre des progrès considérables à l’humanité et que les risques sont faibles ou bien contrôlés. Un mouvement de contestation se met en place qui semble bien faible par rapport aux forces engagées.

 

I. Le chemin de connaissance de l’ADN

La découverte du rôle de l’ADN peut se résumer en trois étapes : les gènes sont constitués d’ADN, l’ADN est constitué d’une double hélice de polynucléotides, l’ADN contient une information qui est traduite en protéines selon un code génétique universel.

Dans ces trois étapes, on peut trouver le passage par trois qualités d’âme communes à beaucoup de découvertes : l’étonnement (ou la surprise) que l’ADN soit la substance des gènes, l’émerveillement (ou l’admiration) de la double hélice d’ADN et le sentiment d’avoir compris une loi primordiale du vivant par le code génétique universel. Ces trois qualités d’âme sont proches de celles indiquées par Rudolf Steiner comme conditions à un chemin de connaissance : l’étonnement, la vénération et le ressenti d’être à l’unisson avec la sagesse du monde. Mais ce ne sont pas vraiment les mêmes, un décalage apparaît surtout dans le modèle de la double hélice. Car la vénération n’existe pas pour la substance elle-même mais pour le modèle en double hélice, forme mythique. Est-on vraiment dans la réalité ?

Mais c’est à la quatrième étape du chemin de connaissance que Rudolf Steiner à la suite de Goethe se distingue complètement de la démarche actuelle de la science. En science, on pense les choses. On fait des modèles, des théories qui tentent d’intégrer au mieux les résultats expérimentaux. Pour Goethe et Steiner, il faut au contraire s’arrêter de penser et « laisser parler les choses » pour qu’elles nous révèlent ce qui sinon se dérobe à nous (ref 2, deux premières conférences). Peut-on laisser parler l’ADN ? Tenter de percevoir son "geste" en se demandant où se trouve-t-il ? comment se comporte-t-il ? avec quoi entre-t-il en interaction, comment varie-t-il ?. C’est tenter de le regarder dans son comportement pour mieux percevoir son rôle. Il est clair que l’ADN parle aussi à travers les résultats obtenus par la science classique. Rassembler les résultats scientifiques qui le concerne peut-être contesté par ceux qui estimeront qu’il ne s’agit pas vraiment d’une démarche goethéenne. Cependant cet exercice peut nous aider à jeter un pont entre la science classique et la science spirituelle.

 

II. L’ADN, une substance proche du monde minéral

La description de sa composition chimique a été faite dans l’étude précédente. Il faut se rappeler que la molécule d’ADN est formée de deux brins complémentaires de polynucléotides. C’est un duo de deux polymères. Les éléments variables étant les bases qui sont au nombre de quatre et sont nommés par leurs abréviations A (adénine), T (thymine), G (guanine) et C (cytosine). Les deux brins sont appariés par des liaisons faibles entre les bases avec la règle : A lié à T et G lié à C. On dit que les deux brins sont complémentaires selon cette loi. La succession de ces paires de nucléotides selon un ordre précis constitue une séquence caractéristique d’une molécule d’ADN.

L’ADN est une substance qui se trouve en abondance dans toutes les cellules vivantes. Chez l’homme, il y a environ deux mètres d’ADN dans chaque cellule. L’ADN est situé dans les chromosomes en association avec des protéines spécifiques. Les chromosomes sont eux-mêmes fortement compactés dans le noyau de chaque cellule. L’ADN prend ainsi un caractère durci alors que isolé et purifié, c’est une substance filamenteuse blanche qui prend beaucoup d’espace (surnommée « la pieuvre »). L’ADN est un acide (acide désoxyribonucléique) et les protéines des chromosomes sont basiques. Un caractère sel résulte de cette association, l’ADN se trouve comme un sel précipité dans le noyau. On peut aussi remarquer que c’est en cristallisant l’ADN que la structure en double hélice a été découverte.

Pour les biologistes habitués à travailler avec des protéines, une caractéristique est frappante, L’ADN est une substance solide. Il n’est pas nécessaire de travailler en chambre froide et de prendre beaucoup de précautions. L’ADN se dégrade peu spontanément. A tel point que l’on peut trouver de l’ADN dans des cellules mortes, par exemple dans des momies de pharaons égyptiens ou dans des grains de pollens fossilisés. Dans le tube à essai, l’ADN apparaît comme la substance biologique idéale à manipuler avec un maximum de précision et de sécurité. Il est possible de substituer un nucléotide par un autre, de couper et de recoller des molécules en des endroits précis. Cette remarquable aisance à la manipulation explique l’engouement pour la biologie moléculaire. C’est une molécule qui permet de jouer comme un enfant qui coupe, copie et colle des images. Et l’homme ne veut-il pas refaire l’image du monde ? Rudolf Steiner attire notre attention sur le fait que notre faculté de penser est surtout adaptée au monde minéral, l’ADN le prouve (ref 1, p151-152).

L’ADN seul est inerte. C’est une molécule fermée sur elle-même. Ce qui lui donne vie ce sont des protéines spécifiques, véritables serviteurs de l’ADN. Elles ouvrent la molécule et la copient. Elles opèrent selon un programme qui dépend à la fois de l’information contenue dans la cellule et des conditions extérieures. Tout l’ADN n’est pas copié à la fois. Le contexte dans lequel se trouve la cellule joue un grand rôle. Il est intéressant de remarquer une similitude entre l’ADN et la terre. Ces deux substances doivent s’ouvrir pour être actives, pour que le souffle de vie s’incarne. Paradoxe de l’ADN et des protéines ! L’ADN solide, durable et les protéines constamment renouvelées qui dans un contexte donné font la vie. L’ADN semble en relation avec le principe du père, celui d’où tout provient et les protéines avec le principe du fils, celui du meurt et devient.

 

III. L’ADN et l’hérédité

Le rôle de l’ADN dans l’hérédité apparaît dans les divisions cellulaires et la reproduction. Il maintient à la fois le UN de chaque organisme et la diversité entre les organismes. Chaque organisme a un génome unique, celui de sa cellule œuf. Toutes les cellules de l’organisme qui se formeront lors des divisions cellulaires le porteront, elles forment un clone. A chaque division (mitose) les molécules d’ADN se copient sur elles-mêmes, elles s’auto-répliquent. Pour cela les deux brins de chaque molécule s’écartent, et de nouveaux nucléotides synthétisés auparavant par la cellule viennent se placer selon les règles de la complémentarité des nucléotides (A-T, G-C). Chaque nouvelle molécule d’ADN est formée d’un ancien brin qui a servi de matrice et d’un nouveau brin complémentaire. Cette réplication conservatrice maintient un génome identique dans toutes les cellules avec cependant des erreurs survenant au cours du vieillissement pouvant introduire des pathologies locales (cancers). Ainsi, l’ADN participe à ce qui s’individualise pour une vie terrestre inscrite pour un temps dans l’espace.

Mais tout nouvel organisme aura un génome différent de celui de ses parents. Les gènes sont redistribués. Chaque œuf reçoit la moitié de l’ADN de chaque parent, mais cette moitié n’est pas identique à celle qu’ils avaient eux-mêmes reçus de leurs parents. En effet, les ADN parentaux sont brassés, recombinés et redistribués. En règle générale, il y a oubli de ce qu’ont vécu les parents, il y a oubli de leurs génomes. Cet oubli n’est pas toujours total. C’est, par exemple, le cas de certains traits de physionomie que nous aimons remarquer pour justifier une filiation ou plus malheureusement de certaines maladies héréditaires. Il n’y a que chez les plantes qui pratiquent l’autofécondation que l’on trouve des organismes génétiquement identiques. Chez les animaux, les jumeaux sont des exceptions et il faut beaucoup de croisements consanguins pour obtenir des organismes génétiquement identiques (lignées pures qui ne peuvent souvent se maintenir qu’en laboratoire). Les techniques de clonage mises au point récemment qui veulent obtenir des organismes génétiquement identiques peuvent être vues comme inspirées d’un esprit retardataire. L’homme voudrait fixer ce qui évolue constamment dans la vie. L’eugénisme relève du même état d’esprit : il veut fixer ce qu’il y a de meilleur et éliminer le reste. Ces désirs humains voudraient arrêter les forces de vie.

L’ADN a été reconnu comme la substance des gènes. Les gènes étant définis comme les entités héréditaires de la cellule. La démonstration en a été faite en 1944 lors d’expériences d’infections avec des virus. Cette conclusion a été étendue à tous les organismes. Elle a conduit au développement de la génétique moléculaire. Cependant de nouveaux résultats ont été obtenus qui ne s’expliquent pas aussi simplement. Ces phénomènes sont appelés épigénétiques. Ils sont très étudiés actuellement. Par exemple, chez les mammifères, il peut arriver que certains gènes identiques au point de vue ADN soient exprimés différemment selon qu’ils sont transmis par le père ou la mère. Cette « empreinte parentale » laisse supposer qu’un gène ne peut pas toujours être défini par une séquence d’ADN car ces modifications sont héréditaires. Dans d’autres cas, les gènes sont rendus silencieux, ils ne s’expriment plus. Un phénomène épigénétique les a éteint. L'idée que tout est déterminé par les séquences d'ADN vacille, bien que l’ADN continue à être considéré comme élément central dans l’hérédité.

 

IV. L’ADN et les règnes de la nature

Le fait que l’ADN soit la substance génétique universelle permet les manipulations génétiques entre espèces voisines, mais aussi entre espèces de règnes différents. On peut se demander si une « signature » des règnes de la nature se retrouve dans l’ADN et si la quantité d’ADN est en relation avec le degré de complexité des organismes.

Les tailles de nombreux génomes ont été mesurées en paires de bases nucléotidiques. Le tableau ci-contre indique cette taille pour différents organismes.

ESPECES ET CONTENU EN ADN

espèce

Taille en millions de paires de bases

% codant

Nombre de gènes

Bactérie :

Haemophilus *

Escherichia coli *

1,8.

4,6.

100%

100%

1740

4400

Champignon

Levure

(Saccharomyces *)

16.

70%

6200

Nématode :

Caenorabditis *

100

25%

19.000

Insecte :

Drosophile °

170

33%

15.000 (estimation)

Plante :

Arabidopsis °

Fritillaria

120

130.000

31%

0,02%

20.000 (estimation)

Amphibien :

Triton

Grenouille

Lézard

19

3.000

25.000

1,5-4,5%

 

Homme °

3.000

9-27%

80.000 (estimation)

* séquençage terminé             ° séquençage en cours

Les biologistes ont eu deux surprises. D’une part, les variations de tailles peuvent être énormes à l’intérieur d’un embranchement. Par exemple, les plantes à fleurs et les amphibiens ont des ADN de tailles très variées. D’autres part, l’homme n’est pas au sommet de la pyramide.

Les premières analyses de génomes ont porté sur des bactéries. Les séquences d’ADN révèlent l’existence de gènes tout le long de ces ADN. Par contre, les gènes ne représentent qu’une partie de tout l’ADN des organismes eucaryotes* (plantes, animaux, homme). Pour les grands génomes, le pourcentage codant est parfois très faible (voir le tableau). Ce n’est qu’en comptant les gènes qu’une relation apparaît avec le degré de complexité des organismes et que l’homme retrouve sa place traditionnelle en haut de la pyramide.

Mais alors, il y aurait de l’ADN inutile car ne codant pas des protéines ! Cet ADN dont on ne connaît pas le rôle présente une toute autre organisation que celle de l’ADN des gènes. Il est formé de familles de séquences répétitives. De plus cet ADN inutile est aussi fluide, il peut se dupliquer, des morceaux (transposons) peuvent changer de place alors que l’ADN codant est plus fixe. Certains ont trouvé des rythmes dans ces répétitions avec lesquelles ils ont écrit de la musique ! Avec humilité, les chercheurs ont dû reconnaître que, sauf pour les micro-organismes, tout ce savoir génétique accumulé ne concerne que quelques pour-cent de l’ADN de beaucoup d’organismes.

En dehors de cette question de taille, peut-on trouver des différences dans l’architecture des gènes et des génomes eux-mêmes ? A nouveau une différence sépare les micro-organismes des eucaryotes. Chez les micro-organismes, les gènes sont continus et groupés par fonctions. Chez les eucaryotes, les gènes sont souvent morcelés en plusieurs parties qui doivent être recollées pour qu’un message unique puisse être traduit dans les cellules. De plus les gènes impliqués dans une même fonction sont dispersés dans le génome. En d’autres termes, les génomes bactériens apparaissent comme des objets plus évolués, finis tels des pièces d’orfèvrerie, les génomes des eucaryotes, et celui de l’homme en particulier, apparaissent comme des bric-à-brac. Cependant, l’idée que l’évolution va vers un progrès d’organisation est remise en question actuellement. Comme l'a fait remarquer François Jacob, la nature ne semble pas opérer comme un ingénieur mais comme un bricoleur qui fait du neuf avec du vieux (ref4). Cependant l'idée rejoint celle de Rudolf Steiner qui place les bactéries après les plantes (ref3, p282).

Il apparaît que le déterminisme génétique est moins grand chez les eucaryotes que chez les bactéries. Par exemple, du fait des gènes morcelés, des variations existent lors des recollages nécessaires pour élaborer un message traductible. Certaines parties peuvent être choisies à un moment donné de la vie de la cellule et d’autres à d’autres moment. Ainsi, à une même séquence d’ADN peut correspondre une famille de protéines. Ce n’est plus l’ADN qui donne des ordres, mais c’est la périphérie, le contexte de vie. Le jeu de la vie que l’on croyait réduit à l’ADN reprend son espace. L’ADN n’est-il pas en fait la marque du passé ? une molécule fossile dont le rôle est appelé à diminuer ?

 

V. Les manipulations génétiques

Cette tentative de mieux comprendre le « geste » ADN sur terre apporte quelques éléments pour mieux saisir ce que l’on fait lors des manipulations génétiques. Car dans ce domaine, il n’est pas facile de se défaire des idées préconçues, de l’ignorance et de la peur. Une première constatation s’impose, l’ADN ne détermine pas toute la vie. Il joue un rôle mais toujours associé à des protéines en relation permanente avec le contexte de vie. Le flux d’information va dans les deux sens : de l’intérieur vers la périphérie et de la périphérie vers l’intérieur. De plus, l’importance de l’ADN est plus forte chez le bactéries (et les virus) que chez les autres organismes. Comme il a été dit, leur ADN est plus fini, celui de l’homme, en particulier, apparaît plus flou. Et que dire de tout cet ADN dont on ne connaît pas le rôle. Ne peut-on voir dans l’ADN humain un retournement vers une plus grande influence du spirituel sur la matière. Ceci se voit déjà en observant un être humain au cours de sa vie. Au début de son existence terrestre, il est modelé par son hérédité qui est liée au passé précédant sa naissance. Après quarante ans, les physionomies traduisent ce qui a animé les êtres durant leur vie, l'hérédité des formes tend à disparaître.

Il ne faut cependant pas négliger les risques dus aux manipulations génétiques. Il existe des risques vraisemblables en l’état actuel de nos connaissances. On trouve des risques immédiats. L’allergie en est un exemple. Cela a été le cas avec une variété de soja transgénique. On court aussi le risque de pollution génétique irréversible, par exemple, celui de répandre dans la nature des gènes de résistance à des antibiotiques qui ne pourront plus ensuite être utilisés dans des luttes spécifiques contre des maladies. Il faut aussi compter avec des effets qui peuvent ne se révéler qu’à long terme et qui modifieraient l’évolution. On peut penser que mélanger de l’ADN de diverses origines ne sera pas sans conséquences. Car lors des manipulations génétiques, les chercheurs réalisent des bricolages d'ADN de toutes sortes qui sont très peu viables. Le taux de succès est faible mais il existe. L’homme sélectionne ce qu’il cherche, il explore les confins du possible. On peut se demander si l’homme qui poursuit des buts à court terme, n'est pas en train d’accélérer une évolution ou même de la faire changer de direction. Par exemple, les procréations médicalement assistées (PMA) n’accélèrent-elles pas la venue d'un moment où les hommes ne pourront plus se reproduire ? En greffant des noyaux humains dans des ovules de vaches (comme cela est proposé actuellement) ne va-t-on pas former une nouvelle espèce d'humains ?

Devant ces perspectives, le principe de précaution doit être appliqué. Chaque citoyen doit se sentir responsable de faire opposition à des expériences qui lui semble contraire à la nature, au respect pour tout ce qui vit. Cette idée de respect de toute vie et pas seulement de la vie humaine est le fondement d’une nouvelle morale. Car "Ce que nous pensons aujourd'hui, ce que nous élaborons doit être la base de l'époque qui va venir. Mais ne pourra l'être que si on le développe non pas dans le sens d'un dessèchement : si on le développe dans le sens de la vie. La vie, on l'insuffle en s'efforçant d'élever à la conscience ce qui existe, ce qui fait de chacun de nous un veilleur" (Rudolf Steiner, ref 1, page 150).

 

Références

de Rudolf Steiner :

1- La chute des esprits des ténèbres. Edition Triades

2- Le monde des sens et le monde de l'esprit. Edition Triades

3- Science du ciel, Science de l'homme. Editions Anthroposophiques Romandes

de François Jacob

4- Le jeu des possibles. Editions Fayard (Livre de Poche)

Livre de biologie moderne :

Molecular Biology of the Cell (third edition). Bruce Alberts, Dennis Bray, Julian Lewis, Martin Raff, Keith Roberts, James D. Watson. Garland Publishing Inc. New York, London

 

* Note : Eucaryote : qualifie les êtres vivants dont les cellules possèdent un noyau limité par une enveloppe qui contient le matériel génétique en opposition aux procaryotes qui ne possèdent pas de noyaux et dont le matériel génétique est libre dans la cellule (algues bleues, bactéries).

Jacqueline Bascou: Jacqueline.Girard@ibpc.fr


Ces trois études ont été publiées dans la revue de l'APMA (Association des Patients de la Médecine d'orientation Anthroposophique), n° : 38, 39-40 et 41-42. Leur contenu a été presenté lors de l'Assemblée Générale de l'association APMA en 1997 par l'auteur. Ces revues peuvent être commandées au secrétariat de l'association à Colette Pradelle : La Commanderie, 10140, Amance, France.


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